Pour aller plus loin, avec R. Beneduce (*)
Concernant mon exposé, j’ai voulu réfléchir sur l’Autre et sa construction comme « immigré », « réfugié », « victime de torture », « demandeur d’asile », « sans papier » etc., maisen même temps sur nos dispositifs et nos catégories, qui ont un rôle énorme dans cette construction, mais qui surtout un trait commun : il se cachent, ils deviennent invisible, en donnant l’illusion qu’on parle d’eux et de leurs besoins, là où il est question de nons sociétés, de nos peurs, de nos hypocrisies.Pour montrer la nécessité de penser une « personne entière » (Ernesto de Martino) et ancrer mes considérations sur la violence institutionnelle et la peur de l’autre à la crise de l’État-nation, pour avoir conscience du fonctionnement de nos institutions et de nos catégories, j’ai me suis appuyé aux travaux suivants :Leca et Sayad, Les maux-à-mots de la migration, Politix, 1990Fanon, Le syndrome africain, 1952 (dans Pour la révolution africaine)Fanon et Lacaton, Les conduites d’aveu des Nord-Africains, 1955 (maintenant dans Fanon, Écrits sur l’aliénation et la liberté)J. X. Inda, et son concept de anti-technologies de citoyennètéGhassan Hage, Etat de siège- A dying domesticating colonialism?2016Mes considérations sur le soupçon et la peur tirer beaucoup d’idée des travaux, au delà de Fanon et de Agier, deBennani, Le corps suspect, 1980Derrida, Histoire du mensonge,Foucault, La vie des hommes infâmes,pour la notion de personnes « encampées », voir Barbara Harrell-Bondpour la notion de bureaucratic violence et de symptômes comme « palimpsests », quelqu’un des mes travaux ici comme attached files .